Écrire le voyage en atelier

Si le voyage se construit pas à pas, l’écriture, elle, se conçoit mot à mot.

L’atelier vous invite à chercher comment le voyage résonne en vous, à restituer dans l’écriture l’empreinte sensible inscrite par l’expérience.

Écrire, ici, c’est poursuivre le voyage.

    « Écrire, multiplier sa vie et les expériences, pour sentir plus de choses, pour comprendre mieux les gens et les choses, pour tenter de savoir vivre. »
    Claude Roy

Fouler des terres inconnues, éprouver de nouveaux espaces, découvrir d’autres façons de vivre, d’être au monde – voir, sentir, entendre… comme pour la première fois. Chercher le ciel qui accompagnait le voyage, les lumières qui l’éclairaient, l’étonnement de la peau, du regard, du toucher – les bruits, odeurs, couleurs, volumes, contrastes, densités, vacuités.

Donner la parole aux êtres et aux choses. Les lieux, les groupes, les personnes, les rencontres. Les villes, les mouvements, les passages, les haltes, les itinéraires. Le poids des bagages, le temps des trajets. Les questions, les pensées, les découvertes, les scansion et les rythmes – la matière du voyage. L’atelier est le lieu où se cherchent les formes de l’écriture du voyage : entre fragments et récit, carnet de voyage ou article, ou reportage.

    « L’atelier d’écriture est le lieu par excellence où peut se déployer l’intelligence intuitive du monde, et où cette intuition peut inventer ses territoires. »
    Philippe Berthaut.

Vous écrivez avec le matériel dont vous avez besoin pour éveiller votre mémoire : photos, notes, objets, éléments de carnet, cartes géographiques, tickets divers…

Vous pouvez aussi écrire avec seulement vos souvenirs.

Vous pouvez enfin écrire sans l’idée d’un voyage précis mais avec le goût de partir en voyage dans l’écriture.

Écrire le voyage par e-mail : c’est ici

Énigme du monde

« Le monde est bien un sphinx qui se tient continuellement devant nous et que nous interrogeons / le sphinx de loin en loin dit un mot de son énigme / dans l’inconnu dense, lourd, qui nous touche, qui nous pénètre et nous enveloppe / une masse claire par rapport à tous les innombrables qui trempent dans le noir de l’espace. »

Alberto Giacometti, Les écrits

Questionner le monde, le pourquoi des choses. Ne pas se lasser de rejoindre l’insatiable curiosité qui nous mobilisait, enfant, à chercher réponse à nos questions.

S’approcher, en cela, de Claude Roy lorsqu’il écrit :
« Un vivant, c’est une énigme qui se pose des questions, un questionneur questionné ».

Ou encore, suivre ce conseil de Bertolt Brecht :
« Rendre étranger le familier, et familier ce qui est étranger. »

Questionner. Ouvrir des brèches dans les savoirs qui nous enferment. Réinventer la lumière et les ténèbres, s’il le faut. Trouver-créer des réponses à nos propres énigmes.

« Le monde est grand mais en nous il est profond comme la mer. »
Rainer Maria Rilke

solitudes