Commencer un récit long

Commencer, peut-être : mais quelle histoire choisir ? Avec quels personnages et comment tiendront-ils la route ? Qui racontera l’histoire ?

    “Je découvrais le pouvoir de ma voix et cela me rendait terriblement humble, et reconnaissant.” Patrick Autréaux, La voix écrite
Te convaincre de participer à l’atelier ?

” Te dire que l’objectif de l’atelier est de raconter des fadaises, des balivernes, des salades, des gourmandises, bref des histoires ; te dire qu’une fois ces histoires bien engagées, on rentre dans l’aventure qui prend les tripes et le cerveau, si bien qu’à la fin d’une journée, en passant la porte de l’atelier, on se retrouve non pas dans la rue mais sous un ciel dégagé à l’heure de la rosée, dans une grande plaine couverte d’herbe à bison ; t’avouer, du coup, qu’il te sera quand même difficile de retrouver le métro, le bus ou le Vélib’ par lequel tu es venu, une fois fini l’atelier.”
Valentine

fictions 2“Promesse de chaufferie d’imagination remplie à 1000 % !

” L’atelier pourrait s’appeler « l’écriture est un jeu d’enfant », mais ne vous y trompez pas : l’aspect ludique du travail n’est certainement pas innocent et encore moins inoffensif. Il provoque un volcan d’émotions et d’idées qui se concrétisent par un début de roman pour certaines, de grandes révélations pour d’autres.
Avec Gratitude.”
Ludmilla

“Je suis sortie de ces 4 jours d’atelier en ayant donné corps à un projet d’écriture que je portais depuis longtemps.

Aujourd’hui je tiens des personnages de fiction et un début de fil narratif et je tiens à ce fil, ce n’est pas n’importe quel fil, c’est le mien, Claire m’a aidé à le reconnaître.”
Marion

“Bienvenue, c’est ton espace d’écriture !

Tu arrives, somme toute assez optimiste, parce qu’en une semaine, tu vas en faire des choses ! Ça commence bien, première consigne, bonne moisson, tu engranges du matériel, tu accumules, c’est bien, tu es bien sur le chemin de la création et de la construction. Euphorie.
Puis rapidement tu es bousculée. Hop, ça y est, tu te dis que vraiment ce n’est pas si facile. Fallait pas rêver. Et là, grand moment de solitude. Mais voila, ça y est, tu entends un bruit, VLAM ! Une cloison blanche de la salle claire qui tombe d’un pan entier, ouvrant soudainement un nouvel horizon. Ça te donne l’élan pour attaquer la phase d’écriture suivante. Et là aussi, il se produit le même effet, même panique. Et à nouveau, ta posture change. VLAM VLAM et reVLAM, une à une les cloisons blanches de la salle tombent, et te placent au cœur même d’un espace où l’air est plus vaste et le monde plus imaginatif. Bienvenue, c’est ton espace d’écriture ! Le champ des possibles y est à la fois plus vaste et, bizarrement, plus à ta portée.”
Carine.

fictions 3

“C’est en cours

Il y a une masse incommensurable de glace dont se détachent quelques icebergs. Chaque iceberg, c’est un morceau de texte qu’on a écrit à l’atelier ou qu’on écrira. Les icebergs flotteraient dans le cercle des lecteurs, en progression constante, éclairés par des lumières différentes. Pour la prochaine proposition, c’est un autre iceberg qui se détachera.
C’est en cours. Grâce à des dispositifs, des subterfuges bien maîtrisés, les eaux sont remuées. Ça devient en cours.”
Dominique

“L’impression de m’immerger dans un liquide amniotique

N’est-ce pas une naissance, en même temps qu’une plongée, à quoi nous fûmes confrontées avec cette initiation au roman ? J’étais comme téléguidée par la voix de Claire, navigant parmi des îlots de textes où prendre pied avant de retourner nager. Conduite par un fil invisible, mettant de côté ma volonté, tissant ma toile et observant ce qui se passait avec curiosité. Mon personnage central a tenu le coup, s’est développé. Je me sens installée dans un commencement de roman.”
B.

“Donner un cadre à l’écriture

Je suis arrivée à cet atelier encombrée par plusieurs sujets de romans, certainement trop vastes pour moi. J’ai retrouvé le goût d’écrire : tous les jours Claire nous demandait d’écrire, le crayon filait sur le papier et les idées galopaient. Un vrai plaisir ! Je voudrais dire aussi l’importance de la dynamique du groupe : l’intérêt de chacune pour son texte mais également pour celui des autres. La difficulté n’est pas masquée, mais elle semble possible à dépasser.”
PHD

“Une parenthèse enchantée

Jour 5. La nuit porte conseil, dit-on. Ce serait plus simple que ce soit le jour, parce que la nuit, moi, j’ai besoin de dormir. Mais mon cerveau n’était pas de cet avis la nuit dernière… Mon projet de roman tournait et retournait dans ma tête, et l’inspiration qui m’avait fait défaut la veille me chuchotait quantité de nouvelles pistes à explorer et de personnages à insérer dans mes textes. C’est donc la tête emplie de cet embryon de livre que je suis arrivée ce matin à l’atelier, heureuse de pouvoir partager avec Claire mes nouvelles idées. Joie de sentir de nouveau mon stylo filer sur le papier, bonheur de sentir mon histoire prendre corps. L’angoisse de la page blanche est momentanément oubliée.”
Anne-Sophie

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