Glanées au fil des ateliers, ces paroles racontent les ouvertures pour l’écriture, mais aussi l’écoute, la bienveillance, le respect qui fondent les relations dans l’atelier.
“Les mots se cherchent, se posent, s’ajustent. Soudain, une vie se crée sous mes doigts. C’est comme d’être peintre ou sculpteur. Un univers surgit dont j’ignorais l’existence.”
“Pour la première fois, j’ai pris la parole. Et j’ai pu la prendre car j’ai ressenti qu’il y avait un pacte entre nous tous de l’atelier. On était ici dans un espace où le respect, l’accueil des mots, la bienveillance régnaient.”
“Avec l’atelier, je ressens de plus en plus que l’écriture se travaille comme une matière physique, palpable, une sorte de terre glaise.”
“Il est tellement difficile de s’empêcher de porter un jugement sur sa production, de se comparer… L’atelier permet de dépasser cette peur. Tout au long de cette année, l’atelier m’a aidé à cheminer, à oser.”
“Je découvre que j’ai envie de raconter l’histoire aux lecteurs du groupe. Car ils la respecte, à ma grande surprise, ils l’attendent même, dans une bienveillance qui dépasse l’entendement. Je suis reconnaissante. L’atelier m’abreuve de cette confiance qui me fait si souvent défaut.”
“Le travail en groupe, les retours sont très utiles. Petit à petit, j’ai gagné de la confiance dans mon histoire, dans mon écriture romanesque.”
“Se laisser porter par son histoire au fur et à mesure qu’elle se construit et se faire surprendre par ce qu’elle donne.”
“Mais pourquoi m’imposer ce devoir d’écriture ? Parce que je grandis en écrivant. Je jouis d’un temps et d’un espace de liberté absolus et c’est si rare.”
“Écouter les autres participants, se familiariser avec leurs univers si différents, est très moteur ; sans oublier le plaisir d’une atmosphère bienveillante et positive où chacun s’enrichit mutuellement.”
“Quelle leçon d’écriture et de modestie ! Cela fait de l’écriture la plus profonde des expressions et la plus belle des rencontres.”
“Dans un roman, on peut parler de tout, bien sûr, mais on ne peut en parler avec justesse que depuis la place que l’on occupe -et à proportion de la connaissance concrète que l’on en a. Il n’est aucune existence, aussi préservée qu’elle soit, qui ne contienne en elle toutes les ressources de souffrance et de joie qui sont indispensables à un écrivain”.
Philippe Forest – Une fatalité de bonheur.
oh, merci Florence ! Ces paroles sont une bonne compagnie pour celles et ceux qui commencent en cette période les ateliers.