Avec JB Pontalis

Y-a-t-il une éthique de l’atelier d’écriture ? Des règles ? Un cadre ?
Penser le cadre avec JB Pontalis.

« Le cadre, en psychanalyse, écrit Pontalis dans Fenêtres :
est la condition nécessaire pour que la réalité psychique prenne toute la place, pour que l’analyse puisse imprimer du mouvement à la pensée, à la mémoire, à la parole. Il faut au peintre les limites d’une toile pour que l’illimité d’un paysage apparaisse, pour qu’une lampe ne soit pas seulement un objet, mais source infinie de lumière ; il faut un plateau de théâtre pour qu’une scène soit aussi une autre scène ; l’art de la photographie repose pour une bonne part sur la qualité du cadrage. Seul l’enclos du sommeil, où les amarres sont rompues avec le monde extérieur, autorise le rêve à s’éveiller et à se déployer en tout sens. »

De même, le cadre de l’atelier permet-il aux écritures de se déployer si chacun, se sentant en sécurité, peut se risquer à écrire. Ecoute littéraire favorable, respect des singularités et des personnes, critiques interdites sur les textes de premier jet… l’animateur veille au cadre ; il s’en porte garant.

ciel Rome

Une réflexion au sujet de « Avec JB Pontalis »

  1. La littérature est un moment de partage, nous avions l’habitude de nous retrouver tous les premiers jeudis du mois avec des amis pour parler des joies, peines et angoisses de la vie quotidienne autour d’un repas. Ces rencontres amicales nous donnaient la force et le courage d’affronter la page blanche et d’aller jusqu’au bout de nos projets littéraires. L’écriture n’est pas un acte isolé. C’est en étant solidaire avec les autres qu’on lutte contre la peur d’abandonner sa propre création.

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