Pluie de poèmes sur Sète

Le soir, après avoir lu la cueillette du jour à l’atelier, nous quittons la Pointe courte pour rejoindre le festival des Voix vives.

“Le poème est lui-même un chemin”
Horia Badescu, Grèce

 

J’écoute d’une oreille tendu vers la nuit marchant écartant la brume de mon propre cœur”
Enan Burgos, Colombie

                                 

“Greffer la vie avec espoir au vent fou du jour suivant”
Estève Salendres, France

 

“La poésie se définirait-elle comme un cadran solaire, cadran des solitudes, zone libre, chant bleu, appel de la forêt et de la nuit ?”
Luc Vidal, France


“Si nous plantons des balles, que poussera-t-il dans la terre ?”
Nasser Rabah, Palestine

 

“Aujourd’hui encore, parfois, tu peux avec la clé d’un simple trèfle ouvrir le monde”
Yannis Rítsos, Grèce

 

“Ne refuse pas l’infini, son goût d’ailleurs, sa démesure”
Colette Gibelin, France

 

 

“Et tu m’avais dit qu’il faisait doux à l’intérieur des mots”
Marianne Catzaras, France

“Dans chaque silence mûrit un mot, dans chaque parole, un silence”
Horia Badescu, Roumanie

“Je n’avais aucune arme, seuls mes rêves m’accompagnaient”
Salah Faïk, Irak



“Le temps erre, et tu ne peux pas le voir”
Roland Pécout, France

 

 

“Il ne reste que des espoirs à faire voler avec nous”
Charles Flores, Malte

 

“Tout n’était que fanfare, le noir aussi était de l’or”
Rino Cortiana, Italie

 

“La lumière invente encore notre regard, l’arbre invente un autre nuage”
Luiz Mizon, France/Chili

 

 

Oui, il pleuvait hier soir des poèmes sur Sète et la lumière était dans tous les yeux.

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