Créer — geste après geste, prendre soin.
J’aime ces images. J’aime voir la précision des gestes, la minutie, le temps de chaque étape — les mains qui prennent soin du livre qu’elles fabriquent.
Je pense bien sûr à l’écriture, mais aussi à la vie, à nos œuvres — enfants, travail, relations, art, entreprises — ; aux soins qu’elles demandent.
Je pense au temps qu’il a fallu pour écrire ce livre, Le temps qu’il faut, qui sort ces jours-ci chez L’Harmattan, au soin qu’il nous a demandé.
Je pense aux paroles des dix auteurs lorsqu’ils ont exprimé ce qu’avait été l’aventure d’écrire le livre ; ils disaient qu’écrire leur avait permis de se trouver.
Je pense à notre monde qui veut toujours plus et toujours plus vite, aux quêtes insatiables de plaisirs toujours plus intenses, plus inédits — à combien l’on peut se perdre, parfois, à ce tourbillon, dans ce tumulte.
Des mains qui font le livre aux lettres tracées, aux mots qui font le texte : je pense à l’écriture, aux ateliers.
Je pense à ceux que j’ai retrouvés en septembre dans l’atelier Chantiers, qui découperont dans leur vie le temps qu’il faut pour avancer avec l’écriture, en cette deuxième année.
Je pense aussi à ceux que je rencontrerai la semaine prochaine pour ouvrir ensemble le temps de l’écriture ;
je pense aussi à vous, qui me rejoindrez en novembre pour Trouver votre voie dans l’écriture ;
enfin à ceux qui viendront donner du temps à écrire et penser leurs pratiques.
Je pense à ce beau travail des ateliers, au temps que nous donnons aux mots, aux histoires, à la littérature qui s’écrit aujourd’hui ; à tout cela qui fait de nous des êtres de parole, énonçant et construisant des récits qui disent la vie et le soin qu’elle demande.
Vous aussi avez aimé ces images ? Cela ne vous prendra que 3 minutes et 40 secondes : regardez comment l’on fabrique un livre à la main
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