« Toi, tu es celle qui nous met dans l’écriture. »
Celui qui par ces mots disait l’expérience vécue en atelier avait suivi l’un des cycles d’écriture littéraire que je conduisais, lors de ma précédente vie professionnelle — chaque fois, pour chaque participant, provoquer la rencontre avec son écriture dans l’atelier. Que l’atelier soit le lieu où chacun vient jouer de soi dans son rapport avec le langage.
Mettre dans.
Cet été j’ai voulu repasser de l’autre côté de la frontière : non plus faire écrire mais, le temps d’un atelier, jouer à nouveau le jeu des contraintes proposées par un autre — confier mon écriture à quelqu’un qui me mettrait dans.
De François Bon, je connaissais l’exigence littéraire, la force de proposition.
Il invitait à un été pour écrire avec Marguerite Duras.
Des contraintes d’Un été pour écrire est né le texte que vous découvrirez ici : Un jardin dans la ville
Une forme hybride, gardant la trace du travail de l’atelier. Signe qu’à son tour François Bon m’avait mise dans.