Il existe un écart entre ma pensée quand je la pense et ma pensée quand je l’écris.
« Assise sur les marches d’une cuisine à regarder un jardin, quelques minutes, le temps de se lever, prendre le carnet noir et le stylo jamais loin, se rasseoir et écrire. Je regardais, j’ai pensé et je m’apprête à écrire : « Le ciel est bleu », or j’écris : « Le ciel est patient », et je sais d’emblée que le ciel est véritablement patient plutôt que bleu. »
« Cet écart a toujours existé. Écrire en sait davantage que moi, qui n’ai jamais rien pu savoir ni apprendre ni comprendre. »
Voir ici la suite de ce bel article parmi les Petits récits d’écrire et de penser de Dominique Dussidour sur remue.net.
l’ instant ou tout se dore
L’aurore
de la Pensée
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Vos écrits sont éclats
éclats de vie, éclats de désir, éclats de nécessité
merci, Anselmi
“Je découvre ce que je pense en l’écrivant.” et aussi “Ce que je ne sais pas penser, je ne le pense pas.”
Quel beau texte juste !
Mais l’inattendu nous traverse parfois, écrivant ; nous ouvre alors à d’autres territoires de pensées.