Posture

Je suis dans un jardin.
J’ai trouvé un abri pour l’écriture, à l’ombre d’un grenadier.

À côté du grenadier, un figuier immense donne chaque jour des kilos de fruits – de petites figues violettes dont la peau se fripe avec la maturité ; elles tombent au sol par dizaines, chaque figue avec un bruit léger, plein.

Je suis à l’ombre du grenadier près des fruits qui éclatent sous la pression de la pulpe, s’ouvrent sur des arilles juteuses et des graines rouge vif.

C’est la fin de l’été, le temps des récoltes – je prépare mes ateliers.

Qui serez-vous, qui me rejoindrez pour explorer la langue et l’écriture ?
Quelles voix, quelles fictions, quels mondes singuliers révéleront-ils, cette année, ces ateliers ?

Je suis dans le jardin à l’heure où vient la lumière du soir, si douce après la chaleur de cette fin d’été.
Qui seront-ils, les auteurs et les textes qui m’accompagneront tandis que je vous inviterai à écrire ? Quelles ouvertures aurai-je désir de vous proposer ? Quels parcours vous faire découvrir ?

Je suis dans le jardin encore en friche de ces ateliers – ils attendent les mots qui les feront être, espaces vivants d’invention et de travail de la langue.